Dans mon dernier article, je disais que 2 semaines sans écrire dans ce blog ne m'avait pas dérangé outre mesure. Néanmoins, sur la fin, j'indiquais que j'allais continué d'écrire car, d'une part, j'en ressentais le besoin, et d'autre part, cela n'était jamais une corvée mais, au contraire, un plaisir.
A chaque fois, les mots sortent sans effort et sans que je sois, à chaque instant, à la recherche de ce que je vais dire. Je n'ai que rarement besoin de réfléchir, à partir du moment où j'ai trouvé un sujet. Et, la plus part du temps, c'est le titre du billet qui déclenche la sortie du texte lui-même, comme si, dans ma tête, avec le titre, j'avais ouvert un tiroir où se trouvait le texte.
D'ailleurs, cela me fait penser que, étant jeune, j'avais imaginé que mon cerveau, et plus particulièrement ma mémoire, était comme une armoire, avec plein de tiroir. Ainsi à chaque question qui se posait, il suffisait de trouver le bon tiroir et la réponse était toute prête.
Je me rends compte que pour mes séances de psy, je procède de la même manière. Je m'allonge sur le divan, je cherche un sujet dans ma tête - l'étiquette du tiroir - et je sors le contenu de ce dernier, sans effort ni difficulté. Néanmoins parfois, je me fais des surprises, car je dis des choses que je croyais avoir oublié, ou alors, la conversation, avec moi-même, m'emmène sur des chemins inconnus ou des impasses.
Pour ce qui est de ce blog, je vais continuer à y écrire mais en me donnant quelques règles de comportement car il ne s'agit pas d'un "journal intime" ni d'un carnet de voyage. Ces règles, je vais y réfléchir, puis je les écrirais dans un billet que je ne publierais pas. Je le garderais sur mon ordinateur et de temps en temps, je le relirais afin de me le remettre en mémoire.
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