samedi 20 octobre 2012

Tristesse et larmes

A l'occasion du baptême d'un petit neveu, j'ai passé une semaine chez ma soeur en région parisienne. Ce fut un moment de bonheur avec des instants de joie et de complicité que j'ai appréciés pleinement et en pleine conscience.

Je suis rentré hier, vendredi, et le temps de faire des courses, de vider ma valise et de lancer une lessive, une dispute a éclaté, pour ce que j'appellerais des broutilles. Pourtant, alors que je savais très bien que mon beau-frère et sa nouvelle compagne venaient déjeuner le samedi midi, je déclarais que j'en avais assez et que je passerais la journée ailleurs. Ce que j'ai fait.

Mais ce matin, dans la voiture, alors que je repensais à ce qui se passait, des larmes me sont sorties des yeux naturellement. Je me suis arrêté et j'ai attendu un moment, que tout cela se tasse. J'ai pensé à ma mère, quand tout petit, j'allais dans ses bras parce que j'avais un gros chagrin. Mais voilà, ma mère n'est plus là et je ne peux pas aller me réfugier dans son giron. Cela d'autant plus qu'elle m'a appris à faire face, à ne pas me laisser décourager et aussi, à ne pas pleurnicher sur moi-même.

Il n'empêche ... pas facile parfois, surtout quand il n'y a pas d'épaule pour s'épancher.

Le plus dur, cela a été au restaurant. J'ai failli prendre un apéritif et une bouteille pour me consoler. Et puis non ... trop facile. Le temps que je mange mon repas, et ces "mauvaises pensées" me sont sorties de la tête. Tout cela, 15 mois après mon début d'abstinence.

Ce soir, je suis content de moi, tout en sachant que les jours qui viennent ne vont pas être faciles à vivre.

jeudi 4 octobre 2012

Randonnée


Aujourd'hui, magnifique randonnée, avec ciel bleu et soleil, montée tranquille, pendant 2h30, sur une pente plutôt douce et arrivée sur Le Moucherotte à 1901 m, au dessus de Lans-en-Vercors., avec vue imprenable sur Grenoble qui, pour une fois, n'était pas cachée par un brouillard (de pollution).

J'ai éprouvé un réel plaisir à marcher, à mon pas, parfois seul, parfois accompagné. Je ne sais pas pourquoi, mais il arrive, quelque fois, que je me sente bien dans mes chaussures comme dans ma tête. Qui plus est, sur le moment, j'en ai conscience et, après, j'ai envie de le partager.

Ce que j'ai d'ailleurs fait aussitôt rentré, car comme c'était ma fête, j'avais plusieurs message en attente sur mon mobile.

Illustration: vue de Grenoble