vendredi 10 février 2012

Colère


Ce matin, lors de ma séance chez la psychanalyste, j'ai essayé, vainement, d'expliquer pourquoi il m'arrivait de me mettre en colère, sans pouvoir me retenir et, comme je suis plutôt sur de moi, cela peut faire monter très vite la sauce - mais tout cela sans violence physique.
 J'ai beau avoir parlé, quasiment sans discontinuer, durant une demi-heure, je n'ai réussi qu'à tourner en rond sans pouvoir fournir une explication qui me convienne.
  
Alors, ce soir, je suis allé chercher et, j'ai trouvé ce qui suit :
  
"En psychologie, la colère est considérée comme une émotion secondaire à une blessure, un manque, une frustration. Elle est affirmation de sa personne et sert au maintien de son intégrité physique et psychique ou alors elle est l'affirmation d'une volonté personnelle plus ou moins altruiste. Une colère saine est sans jugement sur autrui. Parce qu'elle peut faire souffrir celui qui l'exprime, elle peut être considérée comme une passion. ...
  
La psychologie a bien montré, et expérimente chaque jour, les effets nocifs de la censure de la colère, qui enferme l'individu dans des zones de non-dits et parasite la relation à soi-même et aux autres. Il existe pourtant des expressions positives de la colère, qu'il est possible d'apprendre, de même qu'il est possible et souvent souhaitable d'accueillir la colère des autres."

Copier/coller article colère de Wikipédia (ce n'est peut-être pas la vérité mais c'est la meilleure description que j'ai trouvée).
  
Parfois, et c'est ce qui m'est arrivé lors de ma cure, au mois de juin dernier, la colère est une explosion  qui sort de soi-même, sans prévenir, et cela, sans que l'on puisse la maîtriser sur le moment. Je me rappelle très bien que j'avais été blessé par une remarque de la psychothérapeute qui m'avait littéralement fait sortir de mes gonds et, qui plus est, non sans raison.
  
Comme quoi, si la colère est souvent mauvaise conseillère, il faut néanmoins l'écouter pour comprendre car je crois qu'elle permet, parfois, à l'inconscient de s'exprimer. Malheureusement, vu l'expérience de ce matin, j'ai l'impression qu'il faut du temps pour cela.

2 commentaires:

  1. La colère est une réaction disproportionnée, qui s'origine, prend naissance, dans une blessure liée à l'histoire personnelle, Au passé (passif) affectif d'enfance, par exemple, mais aussi à l'histoire plus récente parfois.
    Un événement d'aujourd'hui à des ressemblances avec un événement du passé. Ressemblances qui ne sont pas forcément visibles immédiatement.

    Le "travail sur la colère", n'est généralement pas très productif en tant que tel. Il faut plutôt s'intéresser au ressenti sous-jacent douloureux, que la colère a pour objet d'anesthésier.
    Le chemin n'est pas plus facile… Il est cependant plus porteur d'effets positifs à terme…

    Bonne suite à vous !

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    1. Merci pour votre commentaire. Je n'ai pas, en effet, envie de faire un "travail sur la colère", mais plutôt de comprendre qu'elle était l'origine d'une colère bien précise à un instant donné de ma vie.

      C'était lors d'un d'un atelier de thérapie communautaire pendant une cure de désaccoutumance de 5 semaines, en juin dernier. Depuis, j’ai rencontré la psychothérapeute qui animait notre groupe de 5 et, elle m’a avoué qu’elle avait ressenti cette colère comme un grand cri qui venait de loin.

      Maintenant, c’est bien à moi de découvrir ce qui a motivé ce cri.

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